lundi 5 janvier 2015

Regard vers le HAUT, focus sur la base

Ce samedi 20 septembre 2014, à l’initiative de son CLD dont l’effervescent et prolifique scribe du GAC Jerry Espada, le Haut-Saint-François (HSF) s’est mobilisé pour dégager une vision commune de son développement.  Des leaders politiques et des leaders communautaires, par le biais de la techno vidéo ou de vive voix, ont fait part à une assemblée de 200 participants de leurs « bons coups » locaux ou des actions structurantes conséquentes à la mission de leur organisme respectif. 
 

Il s’en est dégagé une mosaïque d’initiatives locales ou sectorielles qui à terme – quand? – pourrait singulariser une fois pour toutes le HSF dans l’ensemble estrien.  Certes, le territoire recèle de gens motivés et de potentiels économiques, sociaux et culturels, mais la polarisation des occupants du territoire sur une identité commune régionale (MRC) reste une « affaire » à développer.  À l’est comme à l’ouest de la région, un focus particulier est placé sur le local et la proximité, mais l’appartenance à une entité territoriale renforcée par un pôle urbain central est à parfaire.
 

Dans certaines municipalités, bureau municipal, caserne et camions-incendies, par leur actualisation, constituent une véritable action de développement local, une nette affirmation positive locale… en regard d’un passé pas si lointain.  Pour d’autres, dans l’axe de la 112 ou limitrophes à Sherbrooke, leur salut économique et social passe par l’attractivité résidentielle, la présence de commerces de proximité… compétitifs, une activité industrielle stable ou en renouvellement, une empreinte culturelle spécifique et un environnement naturel sous surveillance. 
 

Au global, le HSF est un « patchwork » de divers dynamismes locaux, socio-économiques, culturels, écologiques, communautaires, dynamismes bien démontrés en ce début d’automne 2014, mais qui devront, pour une part, se fondre dans une synergie régionale cohérente pour être véritablement le « HAUT »… sur lequel on fixe un regard d’envie.
 

Et Cookshire-Eaton l’dans?  Trois maires plus tard après la fusion de 2002, la fusion aura entre autres permis de joindre quelques forces politiques orientées « développement » de trois ex-municipalités dans un effort commun et une réflexion collective pour donner à la nouvelle municipalité une personnalité bien adaptée aux contingences politiques, économiques et sociales du temps présent, dont son positionnent vis-à-vis Sherbrooke.  Dans la vision des élus de 2012-2013, il s’agit de faire de Cookshire-Eaton, un milieu où l’on peut réussir dans la vie, mais aussi réussir sa vie.  Gros défi, quand on considère que Cookshire-Eaton est un espace éminemment rural avec six pôles urbanisés qui subit quotidiennement l’influence et l’attractivité de Sherbrooke!  Si « collée » sur la métropole estrienne soit-elle, pour conserver et dynamiser son unité collective, Cookshire-Eaton doit résolument demeurer « HSF » et œuvrer à la cohésion et au rayonnement du « HAUT ».   
 

Ce qu’en a dit la presse régionale : 



         

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire