Il s’en est dégagé une mosaïque d’initiatives
locales ou sectorielles qui à terme – quand? – pourrait singulariser une fois
pour toutes le HSF dans l’ensemble estrien.
Certes, le territoire recèle de gens motivés et de potentiels
économiques, sociaux et culturels, mais la polarisation des
occupants du territoire sur une identité commune régionale (MRC) reste une « affaire »
à développer. À l’est comme à l’ouest de
la région, un focus particulier est placé sur le local et la proximité, mais l’appartenance
à une entité territoriale renforcée par un pôle urbain central est à parfaire.
Dans certaines municipalités, bureau municipal, caserne et
camions-incendies, par leur actualisation, constituent une véritable action de
développement local, une nette affirmation positive locale… en regard d’un
passé pas si lointain. Pour d’autres,
dans l’axe de la 112 ou limitrophes à Sherbrooke, leur salut économique et
social passe par l’attractivité résidentielle, la présence de commerces de
proximité… compétitifs, une activité industrielle stable ou en renouvellement, une
empreinte culturelle spécifique et un environnement naturel sous
surveillance.
Au global, le HSF est un « patchwork » de divers dynamismes
locaux, socio-économiques, culturels, écologiques, communautaires, dynamismes bien
démontrés en ce début d’automne 2014, mais qui devront, pour une part, se
fondre dans une synergie régionale cohérente pour être véritablement le « HAUT »…
sur lequel on fixe un regard d’envie.
Et Cookshire-Eaton l’dans?
Trois maires plus tard après la fusion de 2002, la fusion aura entre
autres permis de joindre quelques forces politiques orientées « développement »
de trois ex-municipalités dans un effort commun et une réflexion collective
pour donner à la nouvelle municipalité une personnalité bien adaptée aux
contingences politiques, économiques et sociales du temps présent, dont
son positionnent vis-à-vis Sherbrooke. Dans la vision des élus de 2012-2013, il
s’agit de faire de Cookshire-Eaton, un milieu où l’on peut réussir dans la vie,
mais aussi réussir sa vie. Gros
défi, quand on considère que
Cookshire-Eaton est un espace éminemment rural avec six pôles urbanisés qui
subit quotidiennement l’influence et l’attractivité de Sherbrooke! Si « collée » sur la métropole
estrienne soit-elle, pour conserver et dynamiser son unité collective, Cookshire-Eaton
doit résolument demeurer « HSF » et œuvrer à la cohésion et au
rayonnement du « HAUT ».
Ce qu’en a dit la presse régionale :
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